Journal de l'agent Huit, extrait 3.

9 Septembre 2009

Madrid, Espagne

Rapport de mission d’exécution de l'agent Huit.

Je suis arrivé à Madrid en Avion, en fin d'après midi. Ma cible était l'ingénieur Hernan Cajacola, un informaticien travaillant à l'université polytechnique de la ville. Je ne transportai aucune arme ni aucun appareil électronique autre que mon téléphone portable afin de ne pas me faire repérer lors des contrôles de sécurité de l'aéroport. Ma cible devait se trouver dans son bureau, à l'université, de 19 h à minuit.

J'ai pris un taxi et me suis rendu près de la Puerta de alcalà. Je me suis promené dans les rues environnantes durant près de deux heures. J'ai regardé les vitrines et périodiquement mon smartphone afin de me fondre dans la masse. Mon âge et ma tenue, composée d'un jean, d'un sweat-shirt ample et d'une casquette, m'ont permis de passer facilement pour un étudiant lambda. A 19 h 30 je suis monté dans un autre taxi et j'ai donné l'adresse du bâtiment de l'université où se trouvait le bureau de Cajacola.

Lorsque je suis arrivé je me suis dirigé vers l'accueil du bâtiment pour demander où se trouvait le bureau de ma cible. j'ai pris garde à maintenir ma tête légèrement baissée, ainsi grâce à ma casquette on ne pouvait voir mon visage sur les caméras de surveillance.

Je me suis ensuite rendu au bureau que l'on m'avait indiqué. j'ai entendu deux voix sortir du bureau. J'ai jeté un discret coup d’œil à l'intérieur et j'y ai reconnu Hernan Cajacola. Il était en compagnie d'un autre homme. Il s’appelait Bernardo Bastian. c'était l'un de se plus proches collaborateur. J'avais vu sa photo et consulté son dossier lors de la préparation de la mission. Ils discutaient tous les deux d'une attaque virale que le serveur privé de Cajacola avait subit deux jours auparavant. Apparemment certains fichiers qu'il aurait préféré garder pour lui avait disparu durant l'attaque. La cible était également entrain d'écrire quelque chose, nerveusement, sur un morceau de papier et de le montrer à son collègue.

Je suis entré en silence à ce moment là, j'ai enfoui ma main dans la longue manche de mon sweat-shirt et j'ai attrapé un stylo bille qui traînait sur une étagère à côté de la pièce avec, pour ne laisser aucune empreinte. J'ai approché Cajacola de dos et je lui ait perforé la gorge avec le stylo d'un seul geste. Je me suis ensuite tourné ver ma droite et j'ai fait de même avec Bastian. Je me suis immédiatement écarté et seule ma manche à été tachée de sang. J'ai alors vu ce que Cajacola avait dessiné. Cela ressemblait à une sorte d'araignée, posée sur sa toile.

J'ai conservé le stylo et je suis ensuite repartit jusqu'au taxi. Je lui ait dit de rouler pendant quelques minutes puis de se garer dans une petite rue pas très loin du centre. Dès qu'il s'est arrêté j'ai percé la gorge du chauffeur et j'ai jeté le stylo dans l'habitacle. J'ai enlevé mon sweat-shirt que j'ai laissé à l'intérieur. J'ai trouvé une boite d'allumette dans la boîte à gants du taxi. J'ai ouvert l'accès au réservoir du véhicule, j'ai gratté une allumette, ai posé le paquet à l'intérieur de la voiture et ai laissé tomber l'allumette dans l'ouverture du réservoir. Je suis en suite parti en marchant vers le point relais de taxi le plus proche. La voiture a explosée à peine quelques secondes après mon départ. J'ai indiqué au taxi de m'emmener à l'aéroport.

Lorsque je suis rentré j'ai fait mon rapport au docteur Smith et au Commandeur. Le docteur Smith m'a félicité pour le succès de ma première mission réelle. Il m'a dit que j'avais enfin retrouvé les trois plus importantes qualités: obéissance, mesure et abnégation. Il était également très intéressé par les dossier de Cajacola et ce que j'avais pu apprendre à ce sujet. Le commandeur lui est resté impassible.

Agent Huit

Fin du rapport.